une pensée

Si demain le soleil ne se lève pas, tout disparaĂ®tra en moins de 18 heures. C’est fascinant de rĂ©aliser que, mĂŞme lorsque tout fonctionne parfaitement dans l’univers, une simple pensĂ©e nĂ©gative peut suffire Ă  ternir toute une  journĂ©e. Nous accordons souvent une importance dĂ©mesurĂ©e Ă  ces pensĂ©es sombres, les laissant prendre le contrĂ´le de notre rĂ©alitĂ©.

Comprends tu ce que je veux dire ? lorsque j’ Ă©voque une pensĂ©e qui en instant , devient plus grande que tout l’univers ,en une seule fraction de seconde. Parfois, je ressens cette sensation lorsque je suis profondĂ©ment absorbĂ©e par une idĂ©e ou une rĂ©flexion. Il semble que rien d’autre ne compte Ă  ce moment-lĂ .

Sais tu que chaque pensée contient un élément de désir ?Oui  lorsque tu plonge dans tes pensées, tu peux souvent identifier un désir qui les motive, une aspiration ou un besoin que tu souhaite réaliser ou combler. Ces désirs peuvent être très puissants et influencer tes actions et tes émotions.

Te rends tu  compte ? Que parfois tes dĂ©sirs peuvent prendre trop de place et perturber ton Ă©quilibre. Il est important pour toi de prendre du recul et de rĂ©flĂ©chir Ă  la pertinence de ces dĂ©sirs par rapport Ă  tes valeurs et Ă  tes objectifs Ă  long terme. Je veux m’assurer que tes dĂ©sirs ne te conduisent pas Ă  des choix irrationnels ou Ă  des comportements nĂ©fastes pour toi-mĂŞme ou pour les autres.

En observant tes pensĂ©es de manière objective, tu peux mieux Ă©valuer si elles sont en accord avec ce qui est vraiment important pour toi. Cela te permet de prendre des dĂ©cisions plus Ă©clairĂ©es et de maintenir un Ă©tat d’esprit Ă©quilibrĂ©.

Ne pas ĂŞtre esclave d’une pensĂ©e

Permet moi de te partager quelques rĂ©flexions sur la manière de te libĂ©rer des pensĂ©es nĂ©gatives. Tu penses toujours qu’il existe des pensĂ©es positives et nĂ©gatives, et tu veux donc supprimer les pensĂ©es nĂ©gatives et conserver les positives. Cependant, en agissant ainsi, tu entres dans un long combat. Perdu d’avance !

Faisons une petite expérience :

Pendant les dix prochaines secondes, essaie de ne pas penser Ă  un singe. Tu verras que ta pensĂ©e sera envahie par une multitude de singes, mĂŞme lorsque tu essaies de te concentrer sur autre chose. Comprends-tu ce que je veux dire ? Il n’est pas possible de gĂ©rer le mental de cette manière. Ne va jamais dans cette direction, car ce que tu veux supprimer va finir par devenir ta prĂ©occupation principale.

Avant tout, il est essentiel de comprendre la mĂ©canique de ton mental. Il n’y a ni soustraction ni division dans ton esprit, seulement addition et multiplication. Dans ton mental, n’essaie pas d’identifier ce qui est positif et nĂ©gatif pour ensuite les supprimer.

Comprends d’abord que ton mental est censĂ© te servir, toi, dans ta vie.

Toi, la vie que tu es ,c’est le plus important. Imagine toi assis dans une voiture : elle te conduit lĂ  oĂą tu veux aller. Mais si elle part dans sa propre direction, alors Ă  quoi bon avoir une voiture ? Elle devient une nuisance, tout comme ton mental.

La plupart des humains vivent avec leur mental comme une nuisance, alors que c’est la plus belle chose qu’ils possèdent. Il est important de prĂŞter attention Ă  la façon dont il fonctionne. Il y a quelque chose en toi, au-delĂ  de toutes tes pensĂ©es, Ă©motions et de ton corps.

Au-delĂ  de tout cela, il y a toi. MĂŞme lorsque tu fermes les yeux et ne peux rien voir, tu es toujours lĂ . La vie que tu es, c’est cela qui doit entrer dans ton expĂ©rience. C’est l’aspect le plus important de qui tu es en ce moment. Ce que tu penses n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est que tu es vivant en ce moment. Il est donc primordial que tu te concentres sur cette sensation de vie en toi.

Tu verras qu’il y a une distance naturelle entre toi et tes pensĂ©es. Une fois que cette distance est Ă©tablie, c’est la fin de la souffrance. Si tu as une pensĂ©e nĂ©gative et que tu essaies de la bloquer avec un mantra ou autre mĂ©thode, tu les Ă©vites simplement, mais elles ne disparaissent pas. Dès que tu arrĂŞtes de les bloquer, elles rĂ©apparaissent avec plus de force. Autrement, elles reviendront dans tes rĂŞves.

Il est Ă©galement crucial que tu comprennes que ta colère, tes ressentiments et la nĂ©gativitĂ© que tu gĂ©nères en gĂ©nĂ©ral sont dirigĂ©s contre quelqu’un. Ce sont des poisons que nous buvons en espĂ©rant que quelqu’un d’autre en meure. Heureusement, cela ne fonctionne pas de cette manière. Si je bois du poison, je meurs. Comprends cela : après cinq minutes d’une colère intense, si on analyse ton sang, on y trouvera du poison. Donc, tu t’empoisonnes.

Oui mais comment ?

 

une pensée

Concentre-toi sur quelque chose qui fait partie de ta vie, comme les battements de ton cĹ“ur, ta respiration ou la sensation d’ĂŞtre en vie. Trouve quelque chose qui te rappelle la vie, et prĂ©occupe-toi de cela.

La raison pour laquelle notre mental s’active sans cesse est que nous nous sommes identifiĂ©s Ă  des choses auxquelles nous ne sommes pas rĂ©ellement. Si nous parvenons Ă  supprimer toutes ces fausses identifications, notre mental devient simplement comme un miroir, ne disant rien, mais reflĂ©tant tout ce qui se prĂ©sente. Se dĂ©gager du mental en prenant de la distance est essentiel.

Lorsque nous nous identifions à nos pensées et à nos croyances, nous les considérons comme faisant partie intégrante de notre être. Cela crée une confusion entre notre identité réelle et les constructions mentales que nous avons formées. Cependant, si nous prenons du recul et observons nos pensées avec détachement, nous commençons à réaliser que nous ne sommes pas nos pensées.

En prenant de la distance par rapport au mental, nous nous libĂ©rons de son emprise sur notre expĂ©rience. Nous rĂ©alisons que les pensĂ©es ne sont que des phĂ©nomènes passagers qui apparaissent et disparaissent. Elles ne dĂ©finissent pas qui nous sommes rĂ©ellement. En nous dĂ©tachant de l’identification aux pensĂ©es, nous permettons Ă  notre mental de devenir un simple reflet de ce qui se prĂ©sente, sans qu’il nous affecte profondĂ©ment.

Ce processus de dĂ©tachement peut ĂŞtre cultivĂ© par la pratique de la pleine conscience et de l’observation attentive.

Pour prendre de la distance par rapport Ă  tes pensĂ©es, il est utile de dĂ©velopper une pratique de l’observation bienveillante. Commence par prendre conscience de tes pensĂ©es, en les observant simplement sans jugement ni attachement. Laisse-les se prĂ©senter et s’en aller, telles des nuages flottant dans le ciel.

Lorsque tu observes une pensĂ©e, essaie de ne pas t’y identifier. Remarque qu’elles apparaissent dans ton esprit, mais tu n’es pas obligĂ© de les prendre pour argent comptant. Imagine-toi assis sur les rives d’une rivière, tandis que tes pensĂ©es passent devant toi comme des feuilles flottant Ă  la surface de l’eau. Tu peux les voir, mais tu n’as pas besoin de les saisir ou de t’y accrocher.

Cultive une attitude bienveillante envers tes pensĂ©es. Reconnais qu’elles sont simplement des produits de ton esprit, des phĂ©nomènes naturels qui surviennent et disparaissent. Ne te juge pas pour les pensĂ©es qui surgissent, mais plutĂ´t accueille-les avec acceptation et compassion. Permets-toi d’ĂŞtre curieux face Ă  ces pensĂ©es, en les observant objectivement, comme un spectateur neutre.

Une autre pratique utile est de porter ton attention sur le moment présent. En te concentrant sur tes sensations physiques, ton souffle ou ton environnement immédiat, tu ramènes ton attention au présent, au lieu de te laisser emporter par les pensées du passé ou les préoccupations futures. Cela crée une distance naturelle entre toi et tes pensées, te permettant de cultiver une présence consciente.

Rappelle-toi que tu n’es pas tes pensĂ©es. Tu es la conscience qui les observe. En prenant cette perspective, tu te dĂ©taches de leur emprise et dĂ©couvres une plus grande libertĂ© intĂ©rieure. Pratique rĂ©gulièrement l’observation bienveillante et la pleine conscience pour renforcer cette capacitĂ© Ă  prendre de la distance par rapport Ă  tes pensĂ©es. Cela t’aidera Ă  cultiver un espace intĂ©rieur plus calme et une clartĂ© mentale accrue.

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